3 Février 2010
Ce n'est pas parce que les produits bio sont chers qu'on ne peut pas faire un (petit) effort pour se nourrir plus écolo. Par exemple en :
- achetant des produits de saison et locaux (pas de poire venant du Chili ou de brugnons en hiver) (voir article "mais respectez donc les saisons"). On préfère les fruits et légumes de plein
champ et pourquoi pas opter pour les paniers de saison hebdomadaires (comme ceux des amap).
- en oubliant les sachets de thé (vive le thé équitable en vrac), les capsules de café (beaucoup plus cher et bonjour les déchets même si on adooore Georges), les filtres à café jetables. Et on
ne fait pas chauffer une bouilloire entière pour juste une tasse, on éteint la cafetière.
- en réduisant notre consommation de viandes notamment de boeuf : l'élevage intensif de bovins émet beaucoup de gaz à effet de serre et les céréales qu'on leur donne à manger pourraient nourrir
les humains (pas sous la même forme bien sûr !) Préférons le poulet (label rouge), les oeufs (bio ou venant de poules élevées en plein air). Et pour les produits laitiers, on se tourne vers la
chèvre ou la brebis et on pense aux laits végétaux (amande, riz, soja).
- en ne vidant pas la mer de ses poissons : et oui elle est en danger (halte aux sushis et autres sashimis). On laisse tomber le thon rouge bien sûr et toutes les espèces en voie de
disparition (plus d'infos sur http://oceans.greenpeace.fr/).
- en lavant nos fruits et légumes pour les débarrasser des pesticides. Attention on ne les fait pas tremper trop longtemps pour ne pas détruire les vitamines (surtout les feuilles de salade).
- en stockant la nourriture et les restes dans des boîtes en plastique et en évitant le papier alu (non recyclable et neurotoxique).
- en n'hésitant pas à acheter des produits non calibrés : c'est toujours ça de moins qui n'est pas jeté par les producteurs.
- en sucrant naturel : la culture de la betterave et de la canne à sucre est très polluante et consommatrice d'eau. Le sucre intégral n'est ni blanchi ni transformé (contrairement aux blanc,
roux, cassonade, vergeoise). Achetons du sucre intégral plus cher peut-être mais on en met moins. Et on peut passer au miel, au sirop d'agave ou d'érable.
- en faisant décongeler les surgelés au frigo et non pas au micro-ondes au dernier moment.
- en cuisinant en double : on fait des économies d'énergie et de temps. On congèle les restes ou on mange midi et soir la même chose ce qui n'est pas un drame en soi (beaucoup de personnes
mangent du riz matin midi et soir).
- en cueillant soi-même les aliments chez le producteur. C'est comme au marché en mieux car on peut mieux choisir et les enfants vont adorer (enfin au moins les deux premières fois) (réseau gally
www.gally.com).
- en évitant les produits finis avec plus de 3 E (colorants, conservateurs, anti-rancissement, etc...) et les matières grasses hydrogénées (du méchant gras beurk).
- en réutilisant son eau de lavage ou de cuisson (refroidie !) des légumes pour arroser ses plantes.
- en cultivant soi-même son jardin. Si on n'a pas de place, on peut essayer les aromates (persil, basilic) , les tomates, les salades, les radis hyper faciles à réussir en pot. Bien sûr, pas
d'engrais chimique !
- en fuyant les plats tout prêt, inutile d'expliquer en détail : chers, bourrés de cochonneries (voir plus haut), plein d'emballages. On préfère la simplicité et le fait main.
- en fuyant les doses individuelles : élémentaire, évident, rien à rajouter.
- en achetant les produits qu'on utilise en petites quantités au rayon bio (les hyper proposent maintenant des gammes bio moins chères), comme la moutarde, l'huile, le vinaigre, le beurre, etc...